Les terrils de l’EPINE, du RESOLU, de la REMISE à Montignies-sur-Sambre
A MONTIGNIES-SUR-SAMBRE, on compta jusque 19 puits en activité au cours du 19ème siècle. On retiendra le nom des charbonnages de l’Epine, du Trieu-Kaisin, de Bonne Espérance, du Mambourg, du Poirier et ses trois puits St.Louis, St. Charles et St. André.
Autour des trois terrils du RESOLU et celui de l’EPINE, l‘habitat est dense, les rues sont étroites, reliées par de longues ruelles qu’emprunte le GR412. (photos prises en janvier 2011 sauf n°3 et n°9).
La ligne de métro léger passe entre les terrils RESOLU 1 et 2. Triste pensée pour ce tronçon réalisé et jamais mis en service, l’un des lieux les plus recherchés par les explorateurs urbains (Urbex) sous le nom de « métro fantôme de Charleroi » et dont le tracé marque sévèrement les quartiers par des entrées de stations fermées, des accès de service dégradés et de nombreux espaces abandonnés à travers le quartier de la Neuville. A gauche et à droite des voies, les deux terrils du charbonnage du Résolu dépendaient des concessions minières du Grand Mambourg et Bonne Espérance. Ils sont entièrement couverts de végétation et non accessibles. Les déversements s’y sont déroulés entre 1850 et 1929. Le charbonnage du Résolu se trouvait à l’emplacement de l’actuel stade Yernaux.
En suivant le GR412 Sentier des terrils, l’accès au TERRIL DE L’ EPINE se fait en traversant un parking situé à la rue Grimard (près de la rue du Poirier) d’une part et par le sentier Baudoin d’autre part. Depuis la plaine, de nombreux sentiers partent à l’assaut du sommet mais il vous est loisible de suivre le balisage blanc et rouge qui traverse le site par le sommet du terril.
Commencés dès 1890, les déversements au terril de l’EPINE furent arrêtés en 1958. Le terril présentait à l’origine plusieurs cônes. Un cheminement à travers l’ immense plaine qui l’entoure permet de découvrir le terril sous ses divers aspects. (photo prise en septembre 2012 depuis la plaine.)
De 1981 à 1985, le site a fait l’objet d’une récupération de charbon. Un remodelage et une verdurisation du terril ont été effectués.
Actuellement, le terril présente un sommet tronqué (plateau) et des versant irréguliers. Prises de vues hivernales.
Nous écrivions en 2011: le plateau sommital offre un panorama complet sur la vallée de la Sambre à Charleroi et Châtelet. Mais la nature se plait sur ces terrils et se développe. Lors de notre dernière visite, au printemps 2015, nous voyons cette végétation du plateau sommital se développer de manière telle qu’elle ferme peu à peu le panorama. Toutefois, il est toujours possible d’y reconnaître les terrils majeurs de la région ainsi qu’une multitude de repères au cœur des quartiers : cheminées industrielles, clochers, écoles, bâtiments industriels…
Contrairement à d’autres terrils voisins entièrement recouverts, l’Epine offre encore de vastes zones ouvertes. Ce qui offre une multitude de paysages intérieurs.
Ses chemins vallonnés sont une invitation à la promenade. De par sa biodiversité remarquable, mares, pelouses sèches, roselière, friches, le terril de l’Epine est classé Site de Grand Intéret biologique (SGIB).
Emprunter les chemins et sentiers du sommet offre toujours une même émotion devant un paysage inédit!
En hiver comme en été…
Sur le premier plateau, des mares creusées lors de l’exploitation du terril et une roselière. Photos prise en juin 2013.
Un vestige du temps des charbonnages: le transporteur et silos en ruine. Le pont en béton qui le prolonge transportait les bennes de déchets depuis le charbonnage du Mambourg vers le terril à travers les quartiers.
Au pied de l’Epine, le sentier des terrils continue sa progression à travers les quartiers de la Remise et de Gilly-Chantraîne.
Dans certains quartiers comme celui de la Remise subsiste une implantation d’habitat typique des quartiers ouvriers du 19ème siècle : impasses, cours, ruelles, corons. A proximité, au bord de la route de la Basse- Sambre (N90), les anciens terrils ont laissé la place à des zones commerciales.
Parole de riverain: « Bien sûr, il était interdit d’aller sur le terril. Mais on y allait quand même! Tout jeunes, on allait ramasser des restes de charbon. Pour alimenter notre poêle. Quand j’en avais trop, je le revendais pour me faire un peu d’argent »…
VESTIGE DU CHARBONNAGE SAINTE-ZOE MONTIGNIES-SUR-SAMBRE
Un cordon de terrils s’égrenait entre la rue du Gazomètre jusqu’à la rue Horace Piérard. Il s’agissait des terrils 1 et 2 du charbonnage SAINTE ZOE, démantelés dans les années 80. Le terril de la REMISE (ou des COMBES) subsiste en partie entre la rue Horace Piérard et l’arrière d’un site à vocation commerciale le long de la route de la Basse-Sambre. Le charbonnage n°11 de la REMISE des concessions du Grand Mambourg fut en activité entre 1890 et 1932.
Parole de riverain: « Tout gosse, j’avais trouvé le moyen de grimper dans les wagons et on se laissait monter jusqu’au dessus du terril (Sainte- Zoé). Deux ou trois hommes travaillaient au sommet, là où on se faisait copieusement engueuler. Mon père, qui travaillait au Mambourg, avait rapports de nos expéditions et on en » recevait » aussi en rentrant, mais voilà, c’était notre plaisir, on avait 8 ou 9 ans à l’époque…! »
merci de me rappeler a ma jeunesse quand je jouet dans les terrie
je suis un montagnard de naissance mais je suis en australie depuis1963
Merci beaucoup pour votre commentaire. On est ravis de vous montrer comment se portent les lieux de jeux de votre jeunesse. Les terrils sont toujours de fantastiques lieux de jeux et de découvertes. Bien le bonjour en Australie!
merci pour ces photos et ces souvenirs
Souvenirs, souvenirs, que de glissades sur les tôles sur lesquelles les wagonnets déversaient les déchets de charbon. Au pied du terril de l’Epine,il y avait aussi une grande mare, vestige de l’extraction d’argile d’une ancienne briqueterie.( pachis Devillez), sur laquelle on « naviguait » sur des radeaux de fortune.Merveilleuse insouciance d’une enfance heureuse …
A deux pas du centre ville de Charleroi, le terril de l’Epine est un trésor pour les carolos. Dommage que la ville n’aie pas encore compris la nécessité d’investir et de protéger les lieux comme celui-là.
J’habite en face de ce terril (avenue du Centenaire) et c’est vrai qu’il est magnifique. En haut, on a une vue imprenable à 360° sur la région.
Le terril de l’épine a été désaffecté en 1970, à la fermeture du n°1 des charbonnages du Mambourg. Les charbons extraits de ce siège, situé à la rue Dourlet, étaient traités au triage lavoir établi à la rue de la Broucheterre (actuellement Institut Jean-Jaurès). Il y étaient acheminés via une galerie. Les déchets retournaient vers le n°1 par cette même galerie. D’après ce que j’ai pu déduire, une autre galerie partait du n°1 vers Sainte Zoé à Montignies sur Sambre où les déchets en question étaient remontés en surface et prenaient ensuite la direction du terril de l’épine, dans des wagonnets sur un viaduc en béton qui traversait une partie de la Neuville. Une partie de ce que j’écris est à vérifier !
Superbe terril, en effet. J’habite en face et je ne m’en lasse pas. Dommage que certains riverains ne le respectent pas …
Bonjour à vous j’étais de passage sur ce site, Je suis aussi Montagnard, étant architecte et confronté à résoudre un conflit de voisinage, je recherche des photos, croquis plans, etc, au lieu entre l’Avenue du Centenaire et la Rue Grimard (6061) ce petit coin, preuves datant de plus de 30 à 40 ans, où il yavait apparemment une ancienne ferme dit la « ferme Devillez » , pourriez vous me recontactez toutes aides étant bienvenues. Je dois prouver qu’il s’agit d’une cour commune et utilisée par le public et qui servait de passage pour relier la rue Griimard et l’Avenue du Centenaire, merci à vous. Muhammed Kaydok.
Voyagez dans le temps sur Wal On Map!
Dans les années 1955-1960 nous allions jouer sur un terrain que nous appelions le terril de la croix, endroit où on a érigé la clinique Notre Dame. Je cherche une photo de ce terril. SI quelqu’un pouvait m’aider. Merci d’avance
Bonjour, j’ai aussi joué sur ce terril étant jeune, tu trouveras une photo sur le site ci-dessous : Charleroi passé et en vrac. Il faut laisser les photos se dérouler.
thttps : //www.youtube.com/watch?v=eyRxAl1ujlg
Merci pour l’ajout. C’est un fantastique diapo avec pas mal de photos artistiques et rares!
il manque un terri, un au dessu de la rue Baudouin, un dans le bas de la rue Baudouin, il en manque aussi un près des cimetières de la rue longue bourse,
Bonjour , merveilleux souvenirs de jeunesse avec mon frère et mes soeurs , mes grands parents habitaient la rue fond Pitot à Montignies et ils avaient fait un potager au pied du terril , nous, morsque nous allions au stade Yernaux au lieu de faire le tour du terril nous grimpions et le traversions pour arriver au pied du stade , c’était déjà un terril rempli de végétation et de faune , en 1960/70.
Bonjour Brigitte. On était dans la même classe en 5ème primaire. Merci pour ce témoignage. Si tu as des photos d’époque du terril n’hésite pas je recherche tout cela.
ah bon et qui es tu ? et merci pour le renseignement
non pas de photo malheureusement
il manque un terri, un au dessu de la rue Baudouin, un dans le bas de la rue Baudouin, il en manque aussi un près des cimetières de la rue longue bourse,
Pour répondre à ta question, il s’agit du terril n°2 du Résolu.
Quel est le nom exact du terril dont je parle ? merci
Peut on s’y balader a cheval?
Bonjour, voici la réponse officielle de la Ville: Sous réserve de l’accord du propriétaire du terril. Pour ce faire contacter e.vancraywinkel@valimo.be
Bonjour, Appel chaleureux
Le 9 septembre 1948, un BéBé est né, nommé Rita.
Elle grandit avec un chagrin et une perte de toute une vie, sans père: Huyghe Maurice, mineur de métier.
Quand’il travaillait dans les mines, 1950-1960-1970…, il vivait à Montignies-sur-Sambre. Veuillez demander à vos parents, grands-parents, anciens mineurs, …
Il aurait passé ses dernières années à Bredene-Sas la mer, avec sa sœur Regina et Benoit.
Quiconque a des informations, des histoires, des lettres, des photos de Maurice pourrait, après 72 ans, donner à ma mère l’année la plus chaude de sa vie.
Un souhait de Noël devient réalité pour le petit bébé Rita, maintenant 72 ans.
Vous pouvez partager ces informations ici, ou par pb, ou directement par poste: Huyghe Rita, Fuselierstraat 4, 8600 Diksmuide
Merci d’avance et je vous souhaite une joyeuse 2021